jeudi 14 février 2008

Mon histoire d'amour (2)

Ah la Saint Valentin...fête commerciale pour les uns, fête de l'Amour pour les autres...

Pour mon corps, pas besoin de Saint Valentin pour célébrer l'Amour...

Rappelez-vous il y a quelques mois, je vous avez raconté l'histoire irréelle mais pourtant véridique entre mon tibia droit et un Escalator de métro parisien (mais si...ICI). Bon je vous avoue, moi qui pensait que la marque de leur baiser allait s'estomper, je me suis un peu plantée, ignorante de la force de leur amour, et près de deux mois et demi après, la marque reste encore légèrement visible (pour un oeil averti comme le mien !).

Mais l'histoire d'amour d'aujourd'hui n'est pas la leur, ils ne se sont pas revus depuis se froid lundi de novembre d'ailleurs...

L'histoire d'amour d'aujourd'hui est celle de mon triceps droit (c'est latéralisé mon affaire !) et la barre de mon vélo qui tient la roue avant !

Histoire tout autant fantastique que pittoresque !
Le tout s'est déroulé au cours d'un voyage...ainsi, cette rencontre entre mon triceps droit et mon vélo (on va résumer hein !), bien qu'éphémère, dura plus longtemps que l'histoire précédente de mon tibia droit et de l'Escalator !
En partance pour Tours, le vélo s'est vu être déchargé de sa roue avant pour gagner de la place dans la FlowerPower Titine...aussi, se résumant à une vulgaire armature en ferraille à l'avant, celle-ci s'est placée directement entre les deux sièges avant.
Mon triceps droit quant à lui, relié à mon corps par mon bras droit et mon épaule droite s'est préparé à faire le voyage avec moi à la place conducteur et même à s'occuper du frein à main et des vitesses, et aussi, de temps en temps de la musique !

C'est sur le départ que la première rencontre se produisit. Aussi téméraire que mon tibia droit, mon triceps droit, sous le charme foudroyant de mon vélo, l'embrassa furtivement...le vélo, coincé de part sa position horizonto-verticale, ne put que répondre à ce doux baiser. Sachez également que le vélo est un petit coquin, et qu'il profita de ce premier baiser pour laisser un marque sanglante sur mon triceps droit. Marque sanglante, cependant superficielle, qui ne se constate qu'en observant la trace de ce premier baiser (non pas échangé sur une plage en été....erhmm...oui bon...).
Leur aventure aurait pu s'arrêter là, à un seul baiser, à l'image de mon tibia droit et de l'Escalator de métro parisien...mais non...!
Ils se sont lorgnés du regard pendant au moins 20 bonnes minutes, le temps pour moi d'effectuer le trajet jusqu'à la station essence et de faire le plein. Cette séparation fut, pour eux, un supplice !
Aussi, dès que je me suis réinstallée au volant, ils en ont profité pour s'échanger à nouveau un langoureux et violent baiser ! Celui-ci laisse, pour sûr, une marque bien plus profonde que leur premier baiser. La terreur d'une nouvelle séparation ayant amplifié le désir de chacun de profiter de l'instant présent, mon triceps droit s'est jeté à bras perdu dans sa barre de vélo adorée ! Cette fois-ci la douleur fut profonde...aussi, j'ai décidé d'être cruelle et de les séparer à jamais...glissant entre eux deux une misérable couverture...
Il tentèrent à nouveau de s'embrasser pendant le trajet, mais à chaque fois, ils furent confrontés à cette infâme bâche de laine, les divisant l'un de l'autre, mais protégeant merveilleusement (ou malheureusement pour eux) mon triceps droit d'un nouveau baiser véhément !

Cependant ma mémoire des évènements est quelque peu altérée, au point que je me demande si un troisième baiser n'a pas été échangé à un moment dans l'histoire...(je peux l'avancer aux vues des marques laissées par ces baisers...)

Deux jours après, les reliquats des baisers sont intacts :


(encore une fois, la photo ne rend pas justice à la chose...)

Des pronostics sur la prochaine histoire d'amour ?
En attendant, je me demande si l'univers n'est pas subrepticement en train de me faire comprendre quelque chose...trouverai-je mon âme sœur dans ou proche d'un moyen de transport ?!


PS : Les pouvoirs de Magneta sont toujours là...en rentrant chez moi hier soir (de nuit donc), j'ai réussi à éteindre un lampadaire, alors que j'allais juste passer dessous...!

4 commentaires:

  1. Ca ne vas pas je ne vois qu'une chose rentre dans les ordres....

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  2. nan mais avoue, c'est qui qui te tabasse comme ça ?

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  3. quel romantisme échevelé dans ce récit, et quelle sans coeur tu fais, de séparer ainsi des amoureux, snif

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  4. oh punaise, tu ne t'es pas loupée !!!

    allez courage !

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